Comment est né Anillando ?
C'est au cours d'un voyage en Amérique centrale que Lise Fournier et Clara Torielli se sont rencontrées. Après lecture du texte de "Tony papalote" écrit par Clara, Lise lui propose d'illustrer son conte et de le traduire en français pour faire "voyager" les aventures de Tony de l'autre côté de l'océan.
De leur engagement commun naît un projet baptisé Anillando (de l'espagnol anillo qui veut dire bague) qui développe la métaphore de la bague utilisée par les ornithologues durant les migrations animales.
Cette bague symbolise l'accompagnement des enfants voyageant seuls. Le but de cette association étant d’une part d'offrir et d'animer des ateliers et spectacles auprès des jeunes enfants en exil.
D’autre part il vise à diffuser la dure réalité que subissent les migrants pendant leur voyage, en racontant les obstacles qu’ils affrontent. En invitant chacun d'entre nous à semer une graine pour rendre ce monde plus juste et faire tomber tous les murs !
Ouvrons les frontières !
On parle de nous
« Tony et le cerf-volant nous font voyager sur le continent américain et nous permettent de voir que l’exil est en tout lieu semblable, avec son lot de renoncements et de douleurs, de solidarités et d’espoir en un avenir meilleur. Haut dans le ciel, porté par le vent, le cerf-volant se moque des tracés et des rites que les hommes ont inventés pour marquer « leurs territoires », alors que Tony, sur la terre ferme, est confronté aux frontières, soumis aux droits de passage, aux vexations et aux refoulements. Ce fil ténu qui relie l’enfant et le cerf-volant souligne le fossé entre l’espérance solaire de liberté et la réalité terrestre qui est parfois si étriquée à force de préjugés. »
Ridouane ATIF, Président de Diwan en Lorraine